Admin Admin
Nombre de messages : 1258 Age : 48 Localisation : en enfer humeur : diabolique Date d'inscription : 17/03/2008
Feuille de personnage Nom: Hell Race: vampire PV: (50/50)
| Sujet: Robert , Johnson ( 1911 - 1938 ) . Jeu 2 Oct - 14:19 | |
| Copier/coller de mon blog! Une légende . Guitariste et chanteur de blues américain qui inspira Jimi Hendrix , Led Zeppelin , Bob Dylan , les Rolling Stones ou encore Eric Clapton et Cream . Au début , ou presque , était l ' obsession religieuse qui hantait la Bible Belt , les Sud des Etats - Unis . Ainsi , parmi les grands mythes fondateurs du blues , on trouve la légende de Robert Johnson , un gamin bluesman , imitateur peu doué de Son House , Charley Patton et autres grands anciens , qui disparaît un beau jour et réapparaît un an plus tard transformé en virtuose insensé . Bientôt , il se met même à écrire des textes noirs comme du Baudelaire hanté , des textes dignes des grands symbolistes français du XIX è . Alors qu ' il n ' est qu ' un Noir illettré ou à peu près , dans sa poésie symboliste circulent des images dignes de Rollinat ou Maeterlinck . Il ne parle que de fin proche et d ' envoûtements , de fantômes qui hantent et de destin . Le secret , alors ? Un de ses morceaux dit tout à ce sujet : " Crossroads " . Son titre - emblème , qui raconte qu ' à la croisée d ' un carrefour à minuit , il a signé l ' éternel pacte Faustien : Son âme contre le génie du blues . Bien sûr , il est mort jeune , à vingt - huit ans , comme tous les grands hantés du rock , de Brain Jones à Morrison ou Hendrix . Et dans des circonstances improbables : bouges , femmes et alcool . Et karma en marche . Faust , oui . Un cliché ? Certes ! Mais on n ' a pas trouvé d ' explication plus plausible à son soudain génie . Ni à la noirceur inspirée de ses chansons . Robert Johnson .....Aucune photographie de lui ( vraiment certifiée !!!) ne circulait : elles avaient toutes disparu ...Comme dans une nouvelle de Gogol ou d ' Hoffmann . Ou comme par fidèlité au mythe vaudou qui prétend qu ' un tableau ou une photo vole une partie de votre âme . Or , le Diable , c ' est bien connu , n ' est pas prêteur . Et cette âme - là , n ' est - ce - pas , lui appartenait . Le blues , en ce qu ' il a de meilleur , était Gothique , donc ! Tant il était proche , encore , des ses origines rurales et obsédé par la religion , ce grand mythe fondateur de l ' Amérique moderne . Une obsession qu ' il partageait d ' ailleurs avec la country , le hillbilly , toutes ces musiques " blanches " du Sud . Là ou rôdait encore " medecine men " , prédicateur , "moonshiners " et pasteurs baptistes . Gothique , tout cela ? Oui , comme peut l ' être un film tel que " La nuit du chasseur " , qui réinventait l ' expressionnisme pour évoquer de sud profond . Gothique comme peut l ' être un roman de Carson McCullers ou une ballade de Johnny Cash .Gothique parce qu ' ancré dans le XIX è siècle corseté et victorien , dont malgré les apparences il n ' arrivait à sorit que difficilement . A l ' image d ' Elvis , partagé entre Eglise et bordel , le rock ' n ' roll était considéré comme la musique du Diable , et les pasteurs en chaire partaient en geurre contre lui . Mais ses hérauts , sudistes pour la plupart , avaient reçu une éducation stricte et s ' étaient nourris de gospel . Ils se vivaient comme " maudits " . Ainsi Elvis , ainsi Jerry Lee Lewis , ainsi Little Richard , qui hésita une grande partie de sa vie entre la frénésie queen de son rock profane et une entrée définitive dans les ordres . Dieu et Diable , le rock est né pour tanger , fasciné , entre les deux extrêmes .Dès le début . | |
|